Déconstruction, reconstruction

Mobile, polystyrène extrudé peint, éléments fixés sur différents plans, 5x3mètres.


Déconstruction, reconstruction. De 2 dimensions vers 3 , ma conception du volume.
Au sol et aux murs, suspendues par des fils de nylon les formes sont installées sur différents plans et créent une confusion visuelle. Elles ont à la fois une autonomie visuelle et forment un tout. J'aime me dire qu'il n'y a pas de limites, que l'installation est dans un espace défini mais par le biais de la multiplication, de l'expansion et de la répétition, elle envahit le lieu. La disposition crée un contraste forme/environnement et fait apparaître des découpes, des vides. Des choses nouvelles et inattendues peuvent alors se produire.
J'accorde de l'importance à l'échelle, qui à son impact sur la relation de notre propre corps à l'oeuvre, à la façon dont on la vit et à quoi on l'associe. Les formes reposent sur le sol, ou s'appuient sur le mur, en relation avec nos propres postures.
J'aime qu'une oeuvre puisse changer lorsque le regardeur se déplace, sans qu'elle devienne ni meilleure, ni moins bonne, simplement différente. Travailler avec les choses les plus petites, les plus anodines, mais aussi les fragments à travers les ouvertures, ou bien les ouvertures et les espacements eux-même qui changent de forme quand on se déplace, aussi les formes accidentelles,  ''non existantes'', tout.

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